Entrez dans notre cercle Google plus Devenez fan dans notre Facebook Suivez-nous sur Twitter Contactez-nous

Le prêt cautionné pour éviter une défaillance de remboursement

Personne n’est à l’abri des aléas de la vie, chômage, décès, etc. C’est pourquoi les banques demandent toujours à l’emprunteur une garantie de remboursement, ce qui peut alourdir les coûts de financement. Pour assurer son crédit dans des conditions favorables, le cautionnement s’avère être la solution idéale à envisager.

Comprendre le concept

Lorsque le prêt est cautionné, la banque prêteuse se tourne vers l’organisme de cautionnement pour demander le remboursement du restant dû dès lors que l’emprunteur est confronté à une défaillance financière. La caution est donc une sorte de garantie souscrite au profit du créancier. Son adhésion peut être effectuée dans une banque. Mais dans la plupart des cas, le choix est orienté vers les Fonds mutuels agréés par celle-ci. Tout comme pour une assurance, la souscription à une caution engage les adhérents à verser des cotisations à l’établissement garant. Ces contributions sont en fait la contrepartie de la garantie, à titre de commission. Elles sont versées dès que le financement est débloqué. Leur montant peut représenter une quote-part de l’emprunt ou bien être forfaitaire.

En régime hypothécaire, le bien immobilier est immédiatement saisi par la banque en cas d’impayé. Toutefois, avec le cautionnement, la société de caution procède à la liquidation des dettes lorsque l’emprunteur se trouve dans une situation financière difficile. C’est juste après qu’elle essaie de trouver un terrain d’entente avec son client pour assurer le remboursement du solde déjà réglé. La négociation peut aboutir à l’adoption d’une solution à l’amiable comme le rééchelonnement du crédit. Dans le cas contraire, l’organisme de caution saisit le bien et le vend aux enchères pour se faire rembourser.

Ses principaux atouts, une récupération partielle

Le plus grand avantage du cautionnement est qu’une partie des sommes engagées peut être remboursée à l’échéance du crédit associé. De même, cela est envisageable en cas de revente du bien. Seulement, le pourcentage de restitution peut varier d’un organisme à un autre. Chez certains, le remboursement partiel des commissions n’est pas réalisable si l’emprunteur a déjà connu un incident de paiement au cours de la durée du crédit. Or, chez d’autres, cela ne fait que réduire le montant reversé. En bref, les conditions sont fixées par les établissements.

Des frais réduits

À l’opposé des garanties hypothécaires, le cautionnement ne nécessite pas l’intervention du notaire au moment de la souscription. De plus, le remboursement anticipé ne génère pas de dépense supplémentaire. Tout cela libère donc l’emprunteur de certains frais comme l’émolument du notaire, les frais de mainlevée d’hypothèque, etc. En outre, les frais de caution ne représentent que 1 à 2,5% de l’investissement. Sans parler de la récupération partielle, ce type de garantie reste donc le moins cher du marché.