Le Brexit serait-il favorable au marché immobilier français ?
Le Brexit a semé le trouble dans la communauté européenne. Les incertitudes pèsent sur l’économie des pays membres et les investisseurs sont désemparés. Ainsi, une question se pose: à quoi les professionnels de l’immobilier doivent-ils s’attendre?
Les crédits immobiliers épargnés… pour l’instant!
En juin, seulement 48,1% des Britanniques ont voté contre la sortie de Royaume-Uni de l’UE, proportion reconnue légalement comme une minorité. Si les contrecoups ont été déjà ressentis dans les marchés financiers, d’autres sont encore à prévoir d’ici peu dans les autres secteurs. Est-ce que l’immobilier est déjà inscrit dans la liste d’attente ? Telle est la question qui tourmente aujourd’hui les acteurs de la filière. Selon les études récentes, les prêts immobiliers ne sont et ne seront pas encore atteints par ce déséquilibre, du moins pour un certain temps. Pour répondre à la situation, la BCE a récemment fait le nécessaire pour éviter l’effondrement de système bancaire. Afin d’éviter les dépôts de bilan, elle a injecté massivement de liquidités sur le marché. Cela revient à dire que dans les prochains mois, les taux immobiliers sont encore tenus à l’écart des répercussions du Brexit. Aucune remontée brutale n’est concevable. D’ailleurs, la situation actuelle le confirme. En effet, le mois de juillet a de nouveau affiché un taux record grâce à un recul de 0,05% à 0,1%. En ce moment, la souscription à un emprunt est particulièrement sollicitée. De plus, les tarifs planchers sont encore négociables. Tout cela montre que le secteur immobilier est en bonne santé et protégé des effets pervers de la décision britannique.
Brexit: Les retombées négatives envisageables sur l’immobilier
Selon les économistes, les chutes de prix seront imminentes à Londres. Les départs des investisseurs étrangers qui craignent l’incertitude vont sûrement laisser de nombreux biens inoccupés. Bien évidemment, ce phénomène entraînera le déséquilibre du marché. L’offre sera largement supérieure à la demande. Mais aussi, Paris, la première destination économique de l’Europe sera fortement touchée par ce problème. L’immobilier de la capitale est donc menacé d’une baisse subite des tarifs. Dans toute la France, l’impact concernera la transaction sur les résidences secondaires, surtout dans les zones favorites des Britanniques comme la Normandie, le Périgord, etc. À cause de l’instabilité économique qui sévit sur toute l’Europe, les acheteurs vont hésiter. D’autres vont jusqu’à abandonner leur projet d’acquisition. Bref, les conséquences du Brexit sont en quelque sorte inévitables pour tous les pays membres de l’UE. Mais pour l’instant, la violence du choc ne se fait pas encore sentir sur le marché immobilier français.
