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1er semestre 2016 : l’engouement des primo-accédants aux demandes de crédit immobilier

Si au premier trimestre, le marché immobilier était moins dynamique, en avril, les demandeurs ont fortement gagné en nombre. D’après les données, les primo-accédants en sont les principaux acteurs. Des PTZ+, des taux planchers… tout semble jouer en leur faveur.

Les primo-accédants: les acteurs les plus actifs de 2016

En avril, les demandes de prêt immobilier ont connu une hausse de 26%. Pendant le mois qui suit, la cadence s’accélère, les candidats ont augmenté de 40%. Selon les analyses, les primo-accédents sont les véritables leviers du système. Effectivement, ils représentent près de 74% des demandes enregistrées dans les établissements de prêt contre seulement 68% l’an dernier. Pourquoi une telle ferveur? C’est simple, dernièrement, les taux sont maintenus à leur niveau le plus bas. De mois en mois, ils ne cessent de chuter. Et le recul est généralisé pour toutes les durées de remboursement. Ce phénomène a rehaussé le pouvoir d’achat des foyers, ce qui leur a permis d’accéder plus facilement à la propriété. Mais aussi, cette tendance s’explique par l’allègement des conditions d’octroi du PTZ+. D’après les informations recueillies, la demande à cette aide a crû de 12% pendant les 5 premiers mois de 2016 contre 5% en 2015. De plus, les premiers acquéreurs ont été encouragés par l’assouplissement des modalités de prêt. Les chiffres montrent que 33% des demandeurs percevant moins de 3.000 euros mensuellement ont obtenu des crédits. Or, la majorité des primo-accédants de cette année gagnent au plus 4.000 euros par mois. Avec toutes ces conditions favorables, il est évident que cette frange de la population est reconnue comme le moteur du marché immobilier actuel.

Les bonnes directives pour décrocher un contrat avantageux

maison en billets

Même si les taux immobiliers affichent aujourd’hui des décotes « record », les banques acceptent toujours d’accorder des tarifs préférentiels à certains clients. Toutefois, cette faveur implique des arguments en béton. Pour réussir sa négociation, il est donc préférable de confier la tâche à un expert du secteur: un courtier. Grâce à son intervention, il est possible d’accéder à une offre encore moins onéreuse. De plus, ce professionnel est en mesure de négocier les conditions imposées dans le contrat de prêt et d’anticiper les coûts de financement. Attention, en ce qui concerne le taux d’endettement, il faut rappeler que les mensualités de remboursement de prêt ne peuvent pas excéder le tiers des ressources mensuelles des emprunteurs. Pour réduire tout risque de refus, il faut donc respecter ce plafond. Dans ce contexte, le choix du bien et son emplacement doivent être mûrement réfléchis. Effectivement, un bien immobilier dans les quartiers périphériques est moins onéreux, mais les frais de transport peuvent lourdement peser sur les dépenses. De même, les maisons anciennes sont cédées à des prix abordables. En revanche, les coûts de réparation ou de rénovation peuvent être importants. Pour avoir une vision claire du projet, il est alors judicieux de demander l’avis d’un expert.