Quid du prêt relais en 2016 ?
Le prêt relais permet à son bénéficiaire de financer l’acquisition d’une nouvelle résidence avant qu’il n’ait vendu l’ancienne. Certes, il résout rapidement les problèmes de trésorerie liés à l’achat. Toutefois, cette opération peut cacher des risques importants si le propriétaire ne tient pas compte de la tendance actuelle du marché immobilier.
Ce qu’il faut savoir sur le « crédit relais »
Quand un propriétaire immobilier souhaite quitter son domicile actuel pour en acquérir un nouveau, il n’a que deux solutions : attendre d’avoir vendu le bien pour pouvoir en acheter un autre, ce qui implique souvent plusieurs mois d’attente, ou contracter un prêt relais afin d’avoir immédiatement l’argent nécessaire à l’achat d’un nouveau logement. Ce type de crédit est donc perçu comme une sorte d’avance accordée par la banque sur le fruit de la vente qui n’est pas encore conclue. Son échéance est souvent comprise entre 1 à 2 ans. C’est pourquoi ce prêt est qualifié de prêt à court terme. Quant à son montant, il ne couvre pas la totalité de la valeur du bien à vendre. Dans la plupart des cas, l’établissement financier octroie seulement 50% à 70% de celle-ci. À noter que la valeur du logement est estimée par un professionnel de l’immobilier comme un notaire. Après la conclusion de la transaction de vente, même avant échéance du contrat, le propriétaire rembourse le capital emprunté avec les intérêts fixés au préalable. Cependant, il peut également régler les charges financières mensuellement. En principe, le taux d’un crédit relais est inférieur à celui du prêt immobilier.
Prêt relais 2016: les points à savoir
Avec ce type de crédit, vous disposez d’un complément de financement pour acheter une nouvelle résidence sans attendre l’effectivité de la transaction de vente de l’ancien logement. Cela évite le recours à la location pendant la phase de mise en vente. C’est donc un moyen plus économique et pratique de réaliser un achat. De plus, avec le prêt relais, la vente n’est pas réalisée en hâte. Vous pouvez attendre une opportunité avantageuse offerte par le marché avant de conclure l’opération.
En revanche, l’opération comporte des risques puisque si le délai de la transaction est trop long, les intérêts vont se cumuler. De plus, pour 2016, même si le secteur immobilier est dynamique, les tarifs pratiqués sont plutôt bas. Compensé avec le recul de 1,6 % en 2015, le barème tarifaire des biens immobiliers n’est pas vraiment prometteur. Toutefois, il ne faut pas oublier que le taux de crédit immobilier reste raisonnable. Alors, avant toute décision, il convient de miser sur les prêts relais moins chers pour pallier le déficit d’une éventuelle vente à perte.
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