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Actualités investissement immobilier : Le boom du crowdfunding immobilier

Le crowdfunding ou « finance participative » est la nouvelle tendance actuelle en matière d’investissement immobilier. Promettant des rendements bruts de l’ordre de 8 à 12 % par an, il consiste à lever des fonds auprès de particuliers pour la réalisation d’un programme immobilier.

Qu’est-ce que le crowdfunding immobilier ?

On le connaissait déjà dans les start-ups et les projets culturels, mais aujourd’hui le crowdfunding ou « finance participative » s’invite aussi massivement dans le monde de l’immobilier. Très en vogue sur le marché, il a permis entre janvier et septembre de l’année dernière de lever près de 38,2 millions d’euros.

Le principe du crowdfunding immobilier est assez simple, car il consiste à financer des programmes immobiliers ou des investissements locatifs avec l’argent des particuliers. La récolte des fonds d’une mise minimale allant de 500 € à 2 000 € se fait via une plateforme en ligne spécialisée qui reversera ensuite la somme réunie à un promoteur pour la réalisation du projet. Cette somme servira à gonfler les fonds propres du promoteur qui promettent généralement un rendement brut annuel de 8 à 12 % net de frais de gestion, sur un délai compris entre 1 à 3 ans.

Un placement certes juteux, mais n’est pas sans risques

Au vu des rendements proposés, le crowdfunding immobilier peut paraître très intéressant. Cependant, il ne faut pas oublier que plus les rendements sont importants, plus les risques le sont aussi et notamment celui de voir la rentabilité diminuer nettement ou même de perdre en partie ou en totalité le capital investi. Beaucoup de facteurs peuvent entraîner cela comme la faillite d’un sous-traitant, l’augmentation des coûts de construction ou encore les logements qui ne trouvent pas d’acquéreurs.

Pour limiter les risques, il faut donc être prudent sur le choix de la plateforme de crowdfunding pour distinguer les acteurs sérieux des sociétés peu scrupuleuses. Les plateformes agréées CIP (Conseiller en investissement participatif) par l’ AMF (Autorité des marchés financiers) sont les plus recommandées.

Par ailleurs, il faut aussi, bien vérifier la fiabilité du promoteur et surtout l’investissement ne doit se faire que sur des programmes purgés ayant fait l’objet d’une étude de faisabilité et qui possèdent déjà un permis de construire. Il faut aussi veiller à ne choisir que les programmes dont le financement bancaire et la garantie financière d’achèvement ont déjà été accordés et qui ont déjà prévendu au moins 30 % des futurs logements.