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Des taux de crédit immobilier encore propices à l’achat

La rentrée 2015 est à marquer d’une pierre blanche dans l’univers du crédit immobilier. Cette période se trouve notamment caractérisée par une stagnation des prix et des taux d’intérêt. Les banques risquent d’être submergées.

Des taux d’intérêt profitables

Les taux immobiliers ne remonteront pas_une

Les niveaux des taux d’emprunt constituent le premier élément à associer à l’aspect favorable du contexte actuel. Ils ne dépassent effectivement pas les 3 %. Une agence de courtage en crédit immobilier les situe même entre 1,80 et 2,75 %. Ce premier chiffre correspondant à la valeur moyenne du taux pour un crédit sur 10 ans et le second sur 25 ans. Ceux des emprunts sur 15 et 20 ans étant respectivement de 2 et 2,40 %. Par ailleurs, il y a fort à parier que cette stagnation va persister encore longtemps. La dernière hausse datant du début de l’été était peu significative : de seulement 0,20 %. Qui plus est, seuls les taux ayant accusé des niveaux historiques ont été concernés. Cette légère hausse n’écorne donc en rien l’attractivité des taux durant cette période. De leur côté, les courtiers se veulent aussi rassurants en affirmant que les pics des taux enregistrés au début de l’année 2015 ne sont plus d’actualité.

D’autres facteurs favorables

Deux autres paramètres achèvent de faire de la rentrée 2015 une période propice à l’achat immobilier. D’un côté, l’on note effectivement une stagnation des prix en France. Des diminutions se constatent même dans certaines régions. D’un autre côté, soucieuses d’attirer de nouveaux clients, les banques ne rechignent généralement pas à accorder des crédits immobiliers. Même la politique quelque peu restrictive qu’elles adoptent ne constitue en rien un frein pour les emprunteurs. Pour l’heure, on ne constate effectivement aucune évolution en ce qui concerne le profil de l’emprunteur modèle. Celui-ci étant en contrat CDI et justifiant d’une ancienneté de plus de 12 mois, de revenus stables, mais aussi de taux d’endettement admissible.

Délai de traitement : le seul bémol

Dans les mois qui viennent, il faudra ainsi s’attendre à des délais de traitement plus longs, voire doublés. Mise à part une grande affluence prévisible des emprunteurs, les demandes de renégociation de taux d’intérêt, ainsi que de rachats de crédits s’empilent auprès des banques. De ce fait, l’obtention d’une réponse de principe peut par exemple prendre dans les 15 jours, contre un délai habituel de 7 jours. De même, les courtiers spéculent sur un délai de 70 jours pour une demande de prêt et le déblocage des fonds. En temps normal, celui-ci était de seulement 35 jours.