Acquisition immobilière : le pouvoir d’achat des Français en hausse
Une légère hausse des taux depuis mai 2015, une hausse des prix enregistrée dans les plus grandes villes françaises entre 2012 et 2015… Le pouvoir d’achat immobilier des Français se trouve malgré tout au beau fixe à l’entame du second semestre 2015.
Une capacité d’emprunt en hausse
L’évolution positive de la capacité d’emprunt des Français constitue l’un des éléments qui reflètent la hausse de leur pouvoir d’achat. Cette envolée est surtout à mettre sur le compte d’un mouvement baissier du taux d’emprunt entre janvier 2012 à 4,05 points et juillet 2015 à 1,91 point.
Le courtier Cafpi se réfère à un prêt immobilier d’une mensualité de 1 000 euros et d’une durée de 20 ans pour mieux expliquer cette montée de la capacité d’emprunt dans l’Hexagone. En janvier 2012, un prêt avec de telles conditions a permis d’emprunter dans les 164 305 euros, contre 199 349 euros en juillet 2015. On constate ainsi un montant supplémentaire de 35 044 euros qui équivaut à une progression de 21,33 %.
Une surface supplémentaire
La hausse du pouvoir d’achat des Français trouve également son explication dans le fait que pour un même prêt immobilier en janvier 2012, ils peuvent aspirer à un logement bien plus spacieux en juillet 2015. En effet, une mensualité de 1 000 euros durant 120 mois permet actuellement dans les principales villes de l’Hexagone de gagner une surface supplémentaire de 2,68 m2 à Paris, de 10,27 m2 à Nice et 21 m2 à Rennes.
Selon Cafpi, la correction des prix est également pour beaucoup dans ce gain en surface, et ce, malgré une montée du prix du mètre carré entre janvier 2012 et juillet 2015 (+231 euros à Lyon, +553 euros à Marseille et +565 euros à Paris).
Une hausse timide des taux
La très faible hausse des taux d’emprunt ne devrait pas non plus avoir un impact négatif sur le pouvoir d’achat immobilier des Français. Le courtier Meilleurtaux parle effectivement d’une progression moyenne de seulement 0,05 point durant le mois de juin 2015. Cette quasi-stabilité des taux est quant à elle, à attribuer à des stratégies adoptées par les établissements prêteurs. Si certains ont procédé à une révision à la hausse de leurs barèmes, d’autres ont préféré conférer un peu plus de « complications » dans leurs conditions d’octroi.
Quelques exemples permettent de mieux éclaircir cette notion de quasi-stabilité des taux. Pour un crédit immobilier d’une durée de 15 ans, le taux est à 2,05 % ,hors assurance, soit une augmentation de 0,05 point. Pour une durée de 20 et 25 ans qui correspond respectivement à des taux de 2,25 % et 2,58 %, la hausse se chiffre à 0,02 point.
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