Achat immobilier : les Français achètent plus rapidement
Une retraite plus sereine, ne pas vouloir payer des loyers en fonds perdus, l’envie de devenir propriétaire… autant de raisons qui poussent les Français à accélérer leur parcours d’acquisition en résidence principale.
Marché immobilier : un dégel confirmé
Une étude menée par le Crédit Foncier et consacrée au parcours d’acquisition en résidence principale confirme le dégel du marché immobilier partout dans l’Hexagone. Quelque 3 800 ménages ont fait l’objet de cette enquête publiée le 23 juin.
Parmi les éléments qui ressortent de cette étude figure la diminution du délai du parcours d’acquisition. En 2015, le compromis de vente est effectivement signé au bout de 4,4 mois, contre 7 mois en 2014. Les Français se font aussi de moins en moins difficiles durant la phase de sélection, en ne visitant que 6 biens immobiliers (contre 7 en 2014).
Cette diminution du délai de parcours se trouve davantage étayée, même pour une période de recherche de 12 mois, durant lesquelles 67 % ont pu trouver la maison ou l’appartement de leur rêve, contre 53 % seulement en 2014. Au terme de cette période, seuls 13 % des Français ont abandonné, alors que le ratio a été de 19 % l’année dernière. Quelque 20 % continuent quant à eux leur recherche.
Mettre les petits plats dans les grands
Pour accélérer davantage leur parcours d’acquisition, beaucoup de Français sont prêts à faire des efforts. Quelque 23 % des ménages interrogés ont par exemple accepté de revoir à la hausse leur budget initial. Pour y parvenir, 34 % ont puisé dans leur épargne, 13 % ont recouru à un don et 11 % à un crédit immobilier.
D’autres ont dû revoir les prévisions de leur crédit immobilier. 33 % ont effectivement accepté une augmentation de leurs mensualités et 30 % ont rallongé la durée de leur remboursement.
Devenir propriétaire à tout prix
Pour devenir propriétaires, les Français ne rechignent pas à l’idée de faire des concessions. 39 % des sondés ont effectivement accepté d’acheter une maison ou un appartement dont les dimensions sont plus petites à leur goût. Il y a aussi quelque 36 % qui ont concédé à habiter une zone géographique plus éloignée que prévu.
Négociation : un passage obligé
Décidément, les Français veulent bien acheter plus vite, sans pour autant sortir de leur habitude en termes d’acquisition. En effet, 63 % d’entre eux affirment avoir, beaucoup, négocié avant d’acheter. Même les ménages justifiant d’un revenu au-dessus de 4 000 euros s’y sont résolus, avec un ratio beaucoup plus en dessus de celui des premiers : 73 %. À noter que le taux de diminution de prix concédé par les vendeurs est de l’ordre de 7 %.
