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Quels sont les facteurs déterminant sa capacité d’emprunt ?

Avant de souscrire un prêt immobilier, l’emprunteur doit prendre en compte quatre facteurs qui vont déterminer sa capacité d’emprunt, également appelée « capacité d’acquisition ».

Les revenus : le facteur clé d’un emprunt

L’investissement immobilier requiert un budget conséquent. Souvent, les particuliers ont recours au crédit immobilier pour réaliser leur projet. Lors de la négociation auprès de leur banque, ils peuvent jouer sur certains facteurs pour obtenir le meilleur taux d’intérêt possible ou un crédit plus intéressant.

En matière de crédit, les revenus des emprunteurs constituent le premier facteur qui détermine leur capacité d’emprunt. Logiquement, les banques vont demander les pièces justificatives de revenus de leurs clients avant de leur octroyer un crédit. Elles prendront également en compte la stabilité, et notamment la régularité de ces revenus. De ce fait, une personne travaillant en CDD aura moins de chance de décrocher un crédit intéressant qu’un salarié en CDI.

L’apport personnel : un atout important pour mieux négocier

La négociation d’un crédit immobilier n’est pas une démarche facile. Certaines banques exigent des conditions particulières avant d’accepter les demandes de prêts de leurs clients. L’apport personnel en fait partie. Il s’agit en effet de la part financière que l’emprunteur peut procurer personnellement.

En règle générale, les banques acceptent uniquement un apport personnel supérieur ou égal à 10 % du crédit initial. Au-delà de cette limite, l’emprunteur peut bénéficier de conditions d’emprunt plus confortables, qu’il s’agisse du taux d’intérêt ou du montant du prêt envisagé. Les experts recommandent même un apport entre 20 et 30 %.

La durée du prêt : un élément non négligeable

Le remboursement d’un crédit immobilier est souvent plus long que celui d’un crédit classique de type revolving ou à la consommation. En effet, la durée du prêt va immédiatement impacter la capacité d’acquisition de l’emprunteur. Dans certains cas, elle est susceptible d’influencer le taux de remboursement.

En moyenne, un prêt immobilier est remboursable entre 15 et 25 ans. L’emprunteur peut ainsi souscrire un prêt assez long pour réduire et étaler ses mensualités dans le temps. Par simple déduction, un crédit dont l’échéance est assez courte engendrera des mensualités plus lourdes. Bien souvent, les banques recommandent cette option puisqu’il sera ensuite possible de repousser la durée de remboursement du prêt.

La nature des revenus : un autre point à analyser

Pour négocier au mieux un crédit immobilier, il convient également d’analyser la nature de ses revenus. Même s’il s’agit d’un facteur de dernier rang, certaines banques prennent en compte l’origine des revenus de leurs clients. À titre d’exemple, elles ne comptabilisent pas les allocations familiales pour déterminer la solvabilité de leurs clients.