Immobilier : les demandes d’achat en hausse à Paris

Le marché immobilier parisien reprend des couleurs. Avec la baisse des taux et des prix du logement, les demandes d’achat dans la capitale connaissent une hausse.

Le nombre d’acheteurs en hausse à Paris

La reprise du secteur immobilier semble imminente. Les taux du prêt à l’habitat sont à leur niveau le plus bas tandis que les prix continuent d’évoluer à la baisse. Seul le nombre réduit de candidats à l’acquisition retarde la fin du cycle baissier. Depuis quelques semaines, on note cependant une hausse des demandes d’achat à Paris. Il y a désormais plus d’acheteurs que de vendeurs dans la capitale et, selon les courtiers, il s’agit d’une première depuis 2011. L’augmentation des demandes d’achat n’est pour autant pas une surprise puisque toutes les conditions pour que la situation évolue dans ce sens étaient réunies.

Depuis le début de l’année, les taux et les prix de l’immobilier ont chuté non-stop. La baisse aurait pu être continue si des rebonds n’avaient pas été observés à différentes périodes. Le marché de l’ancien vient par exemple d’augmenter de 0,2 % à Paris pour s’établir à 7 810 euros. On note même une tendance à la hausse similaire en périphérie. Malgré tout, les acheteurs sont nombreux à penser que les conditions d’acquisition sont redevenues favorables. Ce sentiment est renforcé par la hausse du pouvoir d’achat immobilier qui a gagné 2,8 % depuis le début de l’année. Les acheteurs souhaitent ainsi profiter de la conjoncture pour devenir propriétaires.

Les prix de l’immobilier continueront de baisser

Si les prix de l’immobilier dans certaines zones de Paris et sa périphérie évoluent légèrement à la hausse, les courtiers annoncent une tendance à la baisse pour les prochains mois. L’augmentation du prix du m² à Paris, en Seine-Saint-Denis, en Seine-et-Marne ou dans l’Essonne n’aura vraisemblablement aucun impact sur le cycle baissier. Les prix toujours plus bas ne devraient pas remonter tant que le nombre d’acheteurs sera toujours supérieur à celui des vendeurs. La véritable reprise du secteur ne devrait toutefois se produire qu’en 2016.

En effet, les volumes de transactions immobilières à Paris restent faibles et limités malgré la hausse des demandes d’achat. Les ventes n’ont pas réellement repris malgré les changements apparus dans le secteur depuis janvier. Pour que le marché reprenne réellement des couleurs, il faudrait que les éléments ayant provoqué la hausse des prix soient remis en cause. Il s’agirait entre autres de limiter les normes énergétiques et environnementales imposées à tous les chantiers, encadrer la construction pour éviter la pénurie de foncier constructible et contrôler l’attribution des aides financières de l’État.