Taux de prêt immobilier : la baisse persiste
Amorcée en 2014, la baisse des taux du crédit immobilier ne semble pas prête de s’arrêter. Les conditions d’emprunt n’ont jamais été aussi avantageuses.
La conjoncture propice à l’investissement immobilier
Les taux du prêt immobilier sont en chute libre et la situation n’est pas près d’évoluer. L’OAT 10 ans est actuellement à son niveau le plus faible et les organismes de prêt bénéficient du programme de relance de la BCE leur donnant droit à plus de liquidités. La conjoncture est ainsi propice à l’investissement puisque toutes les conditions permettant d’emprunter à taux avantageux sont réunies. On observe ainsi des taux qui s’établissent à 2,25 % pour les contrats sur 25 ans, 2 % pour ceux sur 20 ans et 1,80 % sur 15 ans.
Dans certaines régions, il est même possible de bénéficier de conditions d’emprunt encore plus avantageuses auprès des banques régionales qui se livrent concurrence. Un prêt immobilier sur 15 ans n’est donc pas chose surprenante. Pour autant, il semble que les taux initialement observés d’une région à l’autre tendent à se resserrer pour atteindre des niveaux identiques. Les courtiers spécialisés notent de leur côté une baisse moyenne allant de 0,10 à 0,15 point en fonction de la durée du contrat. Ce sont naturellement les contrats les plus courts qui bénéficient d’une baisse plus importante.
Le pouvoir d’achat immobilier en hausse
Parallèlement à la baisse des taux du crédit immobilier, on observe une hausse du pouvoir d’achat dans certaines villes de France. Avec une mensualité de 1 000 euros, il est par exemple aujourd’hui possible d’acheter 89 m² à Marseille contre 87 m² en février. La ville rose est d’ailleurs l’agglomération où le pouvoir d’achat des emprunteurs est le plus élevé en France. Elle est suivie par Strasbourg et Toulouse où les candidats à la propriété peuvent respectivement acquérir 83 m² et 81 m², soit également 2 m² de plus qu’il y a quelques semaines.
Parmi les autres villes où le pouvoir d’achat immobilier des Français est en hausse, on peut également citer Nantes qui permet d’acquérir 78 m² pour 1 000 euros par mois, Montpellier avec 76 m² et Lille avec 69 m². Ces deux villes ont respectivement gagné 2 m² et 1 m² de plus par rapport au mois de février. Pour ce qui est de la ville où l’immobilier est le plus cher, Paris reste de loin l’agglomération où le pouvoir d’achat des Français est le plus faible et où celui-ci n’a pas évolué malgré la conjoncture. Un prêt immobilier avec 1 000 euros de remboursement mensuel ne permet en effet d’acquérir que 23 m².
