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Mieux comprendre la quotité d’assurance dans un crédit immobilier

 

 

 

La notion de quotité d’assurance crédit revient souvent dans les contrats de prêt immobilier. De quoi s’agit-il exactement ? Comment utiliser cet outil à bon escient ?

 

Principe de la quotité d’assurance

Aspect incontournable d’un crédit immobilier, la quotité correspond au pourcentage de couverture d’un emprunteur sur une garantie spécifique. Concrètement, la quotité d’assurance désigne la part du capital que couvrira la garantie d’un contrat d’assurance de prêt lorsque l’emprunteur ou son co-emprunteur décède, se retrouve en situation d’incapacité temporaire de travail ou perd son emploi. Cet outil constitue de fait un levier de sécurité non négligeable pour tout emprunteur souhaitant protéger un co-emprunteur ou ses proches en cas de décès, de chômage ou d’incapacité de travailler pendant la durée contractuelle d’un prêt immobilier. La quotité d’assurance concerne aussi bien l’assurance d’un prêt souscrit individuellement que celle d’un crédit avec un co-emprunteur.

Les banques exigent souvent une quotité d’au moins 100 % sur chaque garantie, en particulier sur la garantie décès, pour réduire les risques liés à l’assurance du prêt immobilier. La logique veut alors que plus la quotité est élevée, plus les risques couverts par l’assurance sont importants. Par ricochet, le coût de l’assurance de prêt est plus conséquente au fur et à mesure que la quotité augmente. Le principal défi d’un emprunteur consiste alors à négocier une quotité optimale, qui n’affecte pas outre mesure le prix de l’assurance crédit et qui le protège suffisamment contre les risques de décès, d’incapacité de travail ou de perte d’emploi.

 

Quelle quotité d’assurance choisir ?

Dans le cas d’un crédit immobilier individuel, les banques imposent souvent une quotité d’assurance de 100 % pour toutes les garanties. Cette obligation signifie que l’assurance couvre le remboursement total des mensualités en cas d’arrêt de travail ou d’incapacité de travail ; et l’ensemble du capital restant dû lorsque l’emprunteur décède. Une quotité à 100 % paraît donc comme le choix le plus juste pour bénéficier d’une couverture totale sur son crédit immobilier. Sur les contrats de crédit souscrits par deux co-emprunteurs, les banques offrent trois possibilités. La première consiste à souscrire une quotité d’assurance de 50 % sur chacun des emprunteurs. En cas d’incapacité de payer de l’un d’eux, l’assureur prend ainsi en charge la moitié des mensualités à rembourser.

La seconde option porte sur l’application d’une quotité proportionnelle à la capacité de remboursement de chaque emprunteur. L’assuré aux revenus plus élevés hérite ainsi d’une quotité d’assurance plus conséquente. La dernière option consiste à assurer chaque co-emprunteur à hauteur de 100 % : le crédit est ainsi couvert à 200 %. Autrement dit, si l’un des co-emprunteurs meurt, perd son emploi ou perd sa capacité de travailler, l’assurance prend en charge le remboursement des parts de mensualités des deux emprunteurs. Ce dernier choix apparaît clairement comme la solution la plus intéressante. Son seul défaut réside dans son influence élevée sur le coût de l’assurance crédit.