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Crédit immobilier : savoir négocier son contrat

 

 

Si la baisse historique des taux du crédit immobilier est particulièrement propice à l’investissement, le nombre de crédits accordés reste encore à un niveau paradoxalement bas. La difficulté à obtenir un financement est en cause, pourtant il est possible de négocier son contrat.

 

Fournir un apport suffisant

 

Les établissements de crédit privilégient les secundo-accédants et jeunes cadres à forte perspective d’évolution professionnelle. Ce type de profil est certain d’obtenir un financement contrairement à d’autres en raison des contraintes incitant les banques à ne financer que les meilleurs dossiers. Si l’on prévoit de fournir un apport suffisant, il est cependant possible d’obtenir un prêt sans pour autant faire partie de ces profils. L’apport devra représenter au minimum entre 7 et 8 % du montant total de l’acquisition. Il couvre dans ce cas les frais de notaire, ceux du dossier ainsi que le coût de l’hypothèque. L’idéal reste toutefois de fournir un apport de 10 % sachant que la plupart des organismes de prêt l’imposent.

C’est un fait acquis, l’emprunteur ne peut espérer obtenir un prêt sans apport. Il est en effet désormais impossible d’emprunter sans financement personnel contrairement à ce que les banques proposaient entre 2004 et 2008. L’emprunteur a cependant la possibilité de solliciter sa famille ou demander à un proche de se porter caution. Dans ce cas, celui-ci devra présenter un profil tout aussi irréprochable : bonne gestion de compte, aucun découvert bancaire, situation professionnelle stable, etc. D’autre part, il est recommandé de se renseigner sur les aides auxquelles on peut prétendre : Prêt à taux zéro, Prêt à l’accession sociale et dispositif Action logement.

 

Présenter un dossier irréprochable

 

Les mensualités de remboursement ne doivent pas dépasser le tiers des revenus de l’emprunteur. Certaines banques proposent néanmoins de prendre en compte le reste à vivre pour bénéficier d’une capacité d’emprunt plus importante. Plus celui-ci est important, plus l’emprunteur a de chances de voir son financement croître. Par ailleurs, le dossier de prêt doit être préparé avec soin. Les incidents de paiement, retards d’impôt, crédits revolving ou découverts sont mal vus : mieux vaut les éviter avant d’aller voir sa banque. De même, un emprunteur ayant changé régulièrement d’emploi ou ayant des revenus irréguliers aura moins de chances d’obtenir un prêt qu’un autre travaillant dans la même entreprise depuis longtemps.

Enfin, il faut savoir que la capacité d’épargne peut avoir une influence sur l’octroi du crédit. Les banques privilégient les clients épargnants tous profils confondus. Pouvoir payer ses mensualités et mettre de l’argent de côté est un bon point. Il est donc important de mettre en avant l’existence d’un compte épargne si l’on en possède. L’absence d’un compte épargne témoigne du caractère dépensier ou d’une mauvaise capacité de gestion. Les chances d’obtenir un financement sont dans ces cas minces.