Entrez dans notre cercle Google plus Devenez fan dans notre Facebook Suivez-nous sur Twitter Contactez-nous

Crédit immobilier : le renégocier ou le faire racheter ?

 

 

Quand les taux d’intérêt sont à la baisse, l’emprunteur peut renégocier son crédit immobilier auprès de sa banque pour réduire ses mensualités. Mais si cette dernière refuse, quelles sont les autres alternatives ?

 

Renégocier un crédit immobilier : de quoi s’agit-il ?

Lorsqu’un particulier a souscrit un crédit immobilier avec un taux élevé et qu’au bout d’un certain temps celui-ci est revu à la baisse, la meilleure option qui s’impose pour l’emprunteur est de renégocier son contrat auprès de sa banque. Pour être plus clair, la renégociation est une proposition par laquelle l’emprunteur souhaite remplacer son prêt immobilier actuel par un nouveau crédit afin de profiter d’un taux plus bas, et donc d’échéances moins pesantes. Malheureusement, cette opération émane de la volonté de l’emprunteur et non de celle de sa banque, qui pourra ou ne pas approuver cette demande.

 

Les alternatives qui s’offrent à l’emprunteur

 

Les taux d’intérêt sont en constante fluctuation et varient d’une banque à l’autre. Lorsqu’ils sont à la baisse, les emprunteurs ayant choisi un taux fixe lors de la souscription d’un crédit immobilier se voient avantagés, mais tel n’est pas le cas pour les emprunteurs à taux variable. Néanmoins, ces derniers peuvent toujours renégocier les conditions financières relatives à leur emprunt initial auprès de leur banque. Bien souvent, certains organismes prêteurs ne concèdent pas à cette renégociation. L’emprunteur n’a d’autre choix que de frapper à la porte d’un établissement prêteur concurrent pour lui proposer son offre. L’on parle ainsi de « rachat de crédit ».

 

Que se passe-t-il si la banque accepte la renégociation ?

 

Avant de faire racheter son crédit immobilier par un autre établissement de prêt, il est à noter qu’il est toujours possible que la banque accepte la renégociation. Cette opération est d’ailleurs la plus simple et la moins onéreuse dans ce genre de situation puisqu’elle évite les différentes formalités, les pénalités de remboursement et autres frais supplémentaires. Ainsi, si la banque accepte la demande, les deux parties établiront un nouveau contrat par lequel l’emprunteur recevra un avenant du contrat initial mentionnant les échéances remboursées, le capital restant dû et le TEG. Dès cet instant, l’emprunteur dispose de 10 jours de réflexion pour changer d’avis.

 

Et le rachat de crédit, comment fonctionne-t-il ?

Certes, une autre banque peut proposer un taux d’intérêt intéressant qu’une autre, mais il convient de comprendre que le rachat de crédit engendre quelques dépenses supplémentaires. Lorsque l’emprunteur effectue cette opération, il devra encore s’acquitter de son ancien crédit. En effet, des frais de remboursement anticipé plafonnés à 3 % du capital restant dû sont à prévoir, sans oublier les autres charges nécessaires à la constitution des nouvelles garanties. L’emprunteur ne devra donc songer au rachat de crédit qu’en dernier recours, même s’il représente des avantages non négligeables sur le long terme.