Assurance emprunteur : ce qu’il faut savoir sur l’assurance décès-invalidité
L’assurance décès-invalidité fait partie des assurances obligatoires auxquelles l’emprunteur souscrit pour obtenir un crédit immobilier.
Fonctionnement de l’assurance décès-invalidité
En cas d’invalidité ou d’incapacité de travail, l’emprunteur est tenu de déclarer son état à l’assureur dans les délais prévus par le contrat. Il doit en faire de même auprès de son employeur. L’assurance couvre alors le remboursement des mensualités selon les conditions générales de l’accord : couverture partielle ou totale, application d’un délai de carence, etc. En cas de décès, le capital restant dû est entièrement couvert par l’assureur si le risque ne porte que sur une seule personne. Il est couvert dans la proportion de la part assurée si le risque est réparti.
Le taux de l’assurance décès-invalidité varie en fonction du profil de l’emprunteur et du type de contrat souscrit. Il est généralement compris entre 0,10 et 0,40 % du capital emprunté. Son montant peut ainsi représenter le quart du coût total du crédit, toutefois plus l’emprunteur est âgé, plus le montant de l’assurance est élevé. Dans tous les cas, les compagnies d’assurances le calculent soit en fonction du capital emprunté soit en fonction du capital restant dû. Il faut noter que la prime d’assurance invalidité-décès est fixe et ne peut être négociée durant toute la durée du prêt.
Le choix de l’assurance
Les banques proposent systématiquement des assurances groupes à la souscription d’un crédit immobilier. Ce type d’assurance propose des frais de gestion plus abordables et des formalités d’adhésion simplifiées. Il se révèle cependant plus cher qu’un contrat individuel en raison du risque mutualisé, car tous les souscripteurs sont soumis à une cotisation unique. Les emprunteurs présentant un taux de risque faible paient alors plus cher leur assurance et réduisent leur capacité d’emprunt. Depuis l’entrée en vigueur de la loi Lagarde, il est toutefois possible de souscrire une assurance auprès d’un établissement tiers : c’est le principe de la délégation d’assurance.
Dans le cadre d’une délégation d’assurance, la prime est calculée en fonction du risque. Les emprunteurs de moins de 40 ans, en bonne santé et ayant une situation professionnelle stable sont les plus avantagés étant donné qu’ils présentent un risque faible. En faisant jouer la concurrence, ils ont en outre la possibilité de réduire de moitié le coût de l’assurance et augmenter de la même manière leur capacité d’emprunt. Attention cependant, car la délégation d’assurance peut être refusée par la banque si elle ne propose pas les mêmes garanties que son offre. Il s’avère d’ailleurs qu’une demande d’externalisation sur trois est rejetée pour cette raison.
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