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Déduction d’intérêts et renégociation : le guide

 

 

Suite à la renégociation d’un crédit immobilier pour profiter d’un taux plus avantageux, un investisseur locatif est libre de déduire ses taux d’emprunt de ses revenus fonciers. Les détails.

 

Profiter de la baisse des taux pour renégocier son crédit immobilier

 

Avec la baisse des taux appliqués en matière de crédit immobilier, de plus en plus de particuliers sont intéressés par la renégociation de leurs crédits immobiliers. En effet, depuis le mois de mars dernier, les taux des crédits immobiliers appliqués sur l’ensemble du territoire français par la plupart des établissements bancaires poursuivent leur baisse. Pour les particuliers, il s’agit d’une occasion à ne pas rater pour réduire le coût du financement de leurs projets immobiliers. Pour ce faire, nombreux sont les emprunteurs qui souscrivent un nouvel emprunt avec un taux plus avantageux en conservant la même durée du crédit initial, mais avec des mensualités moins élevées que les précédentes. D’autres préfèrent conserver la même mensualité que celle du précédent emprunt, mais sur une durée de remboursement plus courte. À noter toutefois que la renégociation de crédit est avantageuse lorsqu’une différence de 0,5 % est observée entre le taux du crédit initial et les taux actuels.

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Déduire ses intérêts d’emprunt sur ses revenus fonciers ?

 

Suite à une renégociation des termes de leur crédit immobilier, en particulier la renégociation des taux appliqués, un grand nombre de particuliers s’interrogent sur la possibilité de déduire les taux d’emprunt de leurs revenus fonciers. Pour un investisseur locatif, cette pratique est possible sous deux conditions. Il est avant tout nécessaire que le nouvel emprunt ait pour principal objet le remboursement et la substitution de l’ancien crédit. Il faut également que la durée du nouveau crédit ainsi que les taux d’intérêt appliqués n’excèdent pas ceux de l’ancien crédit. L’emprunteur est également tenu d’inclure la déduction de ces taux d’intérêt et des autres charges de ses revenus fonciers, entre autres les frais de dossier du nouveau prêt, les frais de remboursement anticipé de l’ancien crédit, les dépenses de garantie ou les cotisations en matière d’assurance emprunteur dans la déclaration d’impôts annuelle. En choisissant cette pratique, l’emprunteur pourra bénéficier d’une réduction considérable de ses impôts.

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Une réponse positive aux yeux de la loi

 

D’après une récente décision du Conseil d’État, il est parfaitement possible de déduire de ses revenus fonciers les taux d’intérêt d’un crédit immobilier. En effet, cette institution publique a confirmé le 28 mars dernier la possibilité pour une société civile immobilière – SCI – de déduire de ses revenus fonciers les intérêts d’emprunt qu’elle a souscrit dans le but de racheter des prêts destinés à la construction d’un immeuble. Cette décision de la plus haute juridiction française concerne également les particuliers n’ayant pas constitué de SCI.