Les pompiers et l’assurance de prêt !
Un crédit immobilier est toujours accompagné d’une garantie, afin que la banque soit assurée que le capital sera remboursé. Dans le cadre d’une assurance crédit, la tâche n’est pas toujours facile pour les emprunteurs exerçant des métiers à risques comme les pompiers.
L’assurance de prêt est souvent exigée dans un crédit immobilier
Les établissements de prêt exigent toujours une garantie de l’emprunteur avant l’octroi d’un crédit immobilier. C’est ainsi qu’ils s’assurent du remboursement du crédit dans tous les cas de figure. Afin de financer l’acquisition d’une habitation, les pompiers doivent également souscrire une assurance de crédit lorsqu’ils ont recours au prêt immobilier. Ainsi, s’ils devaient se trouver dans une situation d’invalidité ou s’ils venaient à décéder, le remboursement du prêt serait relayé par l’assurance crédit. Il faut toutefois noter qu’un emprunteur exerçant une profession à risques aura plus de mal à trouver une assurance crédit avantageuse par rapport à un emprunteur au métier plus « conventionnel ».
En effet, les compagnies d’assurance savent que les pompiers sont plus exposés à des maladies graves et des situations dangereuses. Les études épidémiologiques ont par exemple permis de savoir que les pompiers s’exposent à de gros risques de cancers, comme le cancer de la prostate ou le cancer des testicules. Il existe ainsi de réelles possibilités qu’un pompier soit concerné par une perte totale d’autonomie, comparé à un banquier ou à un comptable.
Les compagnes d’assurance et leur aversion pour les métiers à risque
Exercer des métiers à risques peut souvent poser problèmes au moment de souscrire une assurance. Exposés au quotidien, les militaires, les convoyeurs de fonds et les pompiers sont particulièrement concernés par ce cas. En effet, avant d’accepter d’assurer un emprunteur, les compagnies d’assurance évaluent avant toute chose le niveau de risques auquel elles s’exposent. C’est en fonction de ce niveau de risques que les compagnies d’assurance fixeront le tarif à appliquer pour l’assurance de prêt, ou alors décider de ne pas assurer le prêt. Il est en outre possible que les compagnies d’assurances acceptent d’assurer le prêt tout en incluant une liste d’exclusions d’assurance.
Dans ce type de situation, une négociation s’impose dans la mesure où il serait dommage de payer des primes d’assurance sans être certain d’être couvert par la suite à cause des clauses d’exclusion. Il sera ainsi plus intéressant de réduire autant que possible ces exclusions d’assurance, même si cette méthode peut entraîner l’application d’une surprime. Par ailleurs, il peut être nécessaire de se faire guider par un courtier en assurance crédit pour trouver les meilleures conditions d’assurance dans des cas aussi particuliers.
Articles récents
- Tout sur le crédit immobilier aux échéances modulables
- Les Français et la consommation : les intentions de recourir au crédit repartent à la hausse
- Le profil 2016 des acquéreurs préférant emprunter
- Que faut-il savoir si l’on veut investir dans une péniche ?
- Propriétaires : quelles solutions faciles pour acquérir un autre bien immobilier ?
Astuces du crédit immobilier
- Je négocie le taux
- Je négocie l'assurance de prêt
- Je renégocie mon prêt
- Taux fixe ou taux variable ?
- Je choisis la bonne garantie
- Je négocie les pénalités
- Je négocie les frais de dossiers
- La modulation d'échéance
- La pause crédit
- Le transfert du pret
- Le différé d'amortissement
- La technique du lissage
- Bien utiliser CEL et PEL
- Le prêt gigogne
- Le prêt à taux zéro 2013
- Le prêt action logement
Mon dossier bancaire
- Ma capacité d'emprunt
- Les étapes de mon crédit
- Mon apport personnel minimum
- Je prépare mon dossier de prêt
- Qu'est-ce qu'un bon dossier
- Les lois qui encadrent le crédit
- Mon offre de prêt
- Enprunter à plus de 65 ans
- Mes frais de notaire
- Le déblocage des fonds
- Quel prêt pour du locatif ?
- Acheter avant d'avoir vendu
- Je défiscalise avec un prêt infine