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Quelle garantie choisir pour un prêt immobilier ?

 

Lors de la souscription d’un crédit immobilier, la banque exigera une garantie en plus de l’assurance décès, pour couvrir les mensualités à payer si l’emprunteur ne peut pas respecter les échéances.

 

La meilleure solution : la caution

 

La caution est de loin la garantie la plus économique de toutes. Généralement, son coût total se trouve entre 0,9 % et 1,3 % du montant total du crédit contracté. Le fonctionnement de la caution est simple : l’établissement prêteur demandera à ce que le prêt soit cautionné par un établissement spécialisé qui endossera la charge de payer les mensualités à la place de l’emprunteur si jamais ce dernier n’y parvenait plus. Toutefois, il est assez difficile d’accéder à ce type de garantie, dans la mesure où l’établissement de caution passera au peigne fin plusieurs points au niveau du dossier : niveau d’apport personnel dans le crédit, contrats de travail, comportement bancaire, etc.

Quelle garantie choisir une

Si un emprunteur se voit obtenir la caution d’un organisme, il aura à verser une certaine somme à un fonds mutuel de garantie, ainsi qu’une commission qui peut aller jusqu’à quelques centaines d’euros. Certes, il peut se trouver que la caution soit relativement chère au début par rapport aux autres garanties, mais comme une partie des cotisations versées sera restituée à l’emprunteur en fin de crédit, ce dernier se retrouvera gagnant dans la plupart du temps.

 

L’hypothèque : facile d’accès, mais onéreuse

Quelle garantie choisir

Si le dossier de crédit n’a pas été accepté par une société de caution de prêt, il sera peut-être nécessaire de souscrire une hypothèque lorsqu’il s’agit d’une acquisition d’un terrain à bâtir, d’un bien neuf ou encore de la construction d’une maison. Il faut toutefois se rendre à l’évidence que l’hypothèque est une option très onéreuse par rapport aux autres garanties. En effet, il faut par exemple être inscrit au registre des hypothèques, et aussi recourir aux services d’un notaire pour rédiger l’acte notarié. Parmi les frais, il faudra donc compter le salaire du conservateur des hypothèques, ainsi que les honoraires de notaires, sans oublier de payer une taxe de publicité foncière. En tout, l’hypothèque aura valu 1,52 % du montant emprunté, soit 3035 euros pour un prêt immobilier de 200000 euros.

 

L’IPPD : l’hypothèque sur mesure pour les biens anciens

 

L’IPPD ou inscription au privilège de prêteur de deniers est une forme d’hypothèque, qui n’est utilisable que dans le cas d’une acquisition d’un bien ancien. Tout comme l’hypothèque, l’IPPD constitue une garantie selon laquelle le bien en question pourra être saisi et revendu par l’établissement prêteur dès lors que l’emprunteur ne pourra pas rembourser le prêt immobilier. Cette option est moins onéreuse que l’hypothèque dans la mesure où la taxe de publicité foncière n’est pas exigée. Toutefois, si le bien immobilier en question est revendu avant le terme des remboursements du prêt immobilier, des frais de mainlevée seront à payer.