Quel taux choisir pour son crédit immobilier ?
Lors de la signature de son contrat à la banque, l’emprunteur immobilier peut choisir entre crédit à taux fixe et prêt à coût variable. Chacune de ces options a ses avantages.
Le taux fixe, pour la tranquillité
Lors de la souscription de son crédit, le candidat à l’acquisition peut choisir un taux fixe. Cette option lui procure la sérénité durant la vie de son contrat. L’accédant à la propriété garde la maîtrise de la gestion de ses finances jusqu’à l’échéance de son contrat d’emprunt. En effet, le demandeur d’emprunt connaît à l’avance ce qu’il doit verser en tout à la banque et pour combien de temps. L’acheteur immobilier sait également que ses revenus vont être amputés tous les mois d’une somme déterminée. Lors de la signature de la convention de financement, le banquier remet à son client un échéancier constituant un tableau de remboursement permettant à l’emprunteur de savoir combien il doit encore payer à son créancier à un moment donné.
Bien que le souscripteur ait opté pour un taux fixe, celui-ci a toujours la possibilité de modifier le montant de ses mensualités en fonction de l’évolution de sa capacité financière. Cette option permet à l’emprunteur de réduire ses versements mensuels dans le cas où il rencontre des difficultés financières. Le débiteur a aussi la possibilité de demander à rembourser plus si ces revenus le permettent. Grâce à la modulation de mensualités, le candidat à l’emprunt peut raccourcir la durée de son contrat. Il lui est aussi possible de rallonger l’échéance de son crédit en reportant ses versements mensuels. Il faut toutefois noter que l’allongement ne doit pas aller au-delà des cinq années après la date prévue de fin de contrat.
Un taux variable, pourquoi pas ?
La banque peut aussi proposer un crédit à coût variable. Ce type de contrat donne la possibilité au souscripteur de profiter des éventuelles baisses des taux bancaires, suite par exemple à une réduction du taux de l’OAT – Obligation assimilable du trésor. En principe, le tarif pratiqué par l’institution de crédit pour cet emprunt est de 1 % moins élevé que le prix qui est pratiqué pour un prêt à coût invariable. Le candidat à la propriété peut de ce fait emprunter une somme plus importante à mensualités identiques.
Le prêt à tarif révisable ne présente un intérêt pour le souscripteur que lorsque l’écart entre la valeur de l’IR – indice de référence – des taux variables et les taux fixes en vigueur sur le marché est important et que ces derniers sont suffisamment élevés. Il faut toutefois noter que ce contrat présente des risques pour le souscripteur dans la mesure où le marché financier peut lui jouer un mauvais tour. Pour s’en prémunir, l’emprunteur peut opter pour un crédit à coût variable capé, c’est-à -dire, la hausse de taux reste limité à un seuil au préalablement fixé.
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