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Assurance de crédit L’UFC Que Choisir demande aux Sénateurs des mesures plus radicales !

 

 

Une véritable concurrence du marché, c’est ce qu’a réclamé l’association UFC Que choisir aux sénateurs, concernant le projet de loi sur la consommation.

 

Les marges trop importantes au niveau des primes d’assurance

 

L’UFC Que choisir a invité les sénateurs à avancer vers un marché où il y aurait une vraie concurrence au niveau de l’assurance crédit. Certes, ce marché a connu un certain assouplissement aux termes de la deuxième lecture du fameux projet de loi devant les élus, mais l’UFC Que choisir met la barre plus haut. En effet, un amendement adopté a permis à ce moment-là aux souscripteurs de prêt immobilier d’avoir un délai d’un an pour renégocier les conditions de l’assurance crédit. Avant que le projet de loi ne passe en deuxième lecture devant le Sénat, c’est au niveau des marges estimées extrêmement importantes que les associations de consommateurs souhaitent travailler ; ainsi qu’au niveau des contrats bancaires qui parfois ne représentent pas assez de sécurité pour les souscripteurs.

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Afin de soutenir sa cause, l’UFC Que Choisir évoque un rapport de l’Inspection Générale des Finances sorti publiquement au mois de novembre 2013, qui stipulait clairement que la prime payée par les emprunteurs était bien au-delà du coût des sinistres, voire le double. D’après l’association en question, les propositions contenues dans ce rapport de l’IGF sont insuffisantes. Ainsi L‘UFC Que Choisir v demande aux sénateurs d’instaurer une possibilité pour les emprunteurs de résilier les contrats annuellement, tout en ajoutant des pénalités pour ceux qui ne respectent pas la loi. De plus, l’UFC Que Choisir invite également les Sénateurs à abolir la facturation des frais de substitution.

 

Mettre fin à la domination des banques sur le marché

 

Alain Bazot, président de l’association a déclaré que le conflit d’intérêts causé par le double statut des banques en tant qu’établissement de prêt et d’assureur en même temps était la plus grande cause des problèmes sur le marché de l’assurance de prêt, étant donné que ce marché est largement dominé par les banques. Il a également rajouté le fait qu’une ouverture à la concurrence ne causerait en rien la déstabilisation du marché de l’assurance-emprunteur. Il estime en effet qu’entre la qualité du contrat, le tarif appliqué et la concurrence, il n’y a pas de corrélation effective pour l’instant.

UFC

Toujours d’après l’UFC-Que Choisir, il est plus que temps d’agir dans l’intérêt des emprunteurs. Pour illustrer cette réflexion, l’association rappelle que ce texte passé devant le Sénat est depuis 2004 la cinquième loi sur l’assurance-emprunteur, et pourtant les assouplissements comme la Loi Lagarde n’ont pas eu d’effet à cause des mesures trop timorées.