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Les assureurs non bancaires se positionnent sur l’assurance de prêt !

 

 

Les assureurs proposant des garanties pour les prêts immobiliers réagissent après l’annonce du rallongement de douze mois de la période accordée à l’emprunteur pour réfléchir sur son assurance emprunteur.

 

Les assureurs non bancaires se réveillent

 

Les établissements assureurs désirant se lancer sur le marché de la couverture d’emprunt ne sont pas restés insensibles aux amendements apportés dernièrement dans la loi sur la consommation. Ces corrections ont conduit à un rallongement à douze mois du délai de réflexion accordé au demandeur de prêt avant que celui-ci accepte ou non l’offre de garantie de sa banque. Dès l’annonce de cette nouvelle mesure, les compagnies d’assurance mutualistes se sont déjà positionnées sur le marché concurrençant ainsi les bancassureurs. D’autres font savoir qu’elles ne tarderont pas à le faire.

Bouton rose assurance

Les plus grands assureurs du pays prévoient de mettre à la disposition des candidats à l’acquisition des offres de garantie emprunteur permettant au souscripteur de bénéficier d’un meilleur rapport prix couverture. Certaines sources proches du secteur avancent que ces entreprises pourront adopter une politique marketing très agressive. Ces nouvelles offres – à garantie équivalente – coûteraient deux fois moins cher que les formules de couverture accompagnant les prêts bancaires. D’autres opérateurs assureurs mettent en valeur la qualité de leurs prestations pour essayer d’attirer les clients. Ces compagnies comptent sur l’accessibilité de leurs produits et la transparence de leur prix.

 

Le monopole des banques est cassé

 

Les dispositions mentionnées dans ces amendements pourront ainsi marquer l’ouverture effective de ce secteur d’activité. Le domaine de l’assurance emprunteur était toujours monopolisé par les bancassureurs malgré l’entrée en vigueur depuis septembre 2010 de la loi Lagarde donnant la possibilité à l’acheteur immobilier d’assurer son emprunt auprès d’un établissement tiers. Selon les statistiques disponibles, 85 % des nouveaux contrats de prêts sont assurés avec une assurance proposée par l’organisme prêteur lui-même. Les assureurs non bancaires se contentent des 15 % restant du marché.

Cubes - 403 - BANQUE

Les entreprises bancaires restent également libres dans la fixation de leur tarif alors que la loi sur la délégation d’assurance était censée permettre à l’acquéreur immobilier d’assurer son crédit à moindre prix. Au contraire, les banques accroissent leurs marges. Les spécialistes de l’assurance de prêt immobilier indiquent que les établissements de crédit réalisent jusqu’à 50 % de bénéfice sur les primes de leur client. Ce dernier verse en moyenne à la compagnie d’assurance 480 euros en un an. Sans la marge de la banque, ce coût devrait descendre à 240 euros. Ce marché juteux profite plutôt aux banquiers qu’à la compagnie qui conçoit et propose le contrat de garantie. Mais avec les amendements de la loi sur la consommation, l’acheteur immobilier se montre confiant. Disposant de plus de temps pour répondre à l’offre de la banque, celui-ci pourra également mettre ce délai à profit pour étudier toutes les offres proposées par la concurrence.