Taux d’emprunt, une fin d’année plutôt calme pour le crédit immobilier !

Les emprunteurs peuvent se rassurer. Le coût de l’argent devrait se maintenir à son niveau actuel dans les dernières semaines de décembre.

Les taux tendent à se stabiliser

La fin de la saison estivale devait annoncer la reprise des tarifs de l’emprunt immobilier, mais la situation du marché laisse croire que les taux bancaires vont rester à leur niveau actuel. Les spécialistes du marché s’attendent même à une nouvelle contraction du prix de l’argent. Les statistiques disponibles révèlent que le coût moyen du crédit toutes échéances confondues s’élève en ce moment à 3,38 % alors que le même contrat a été signé à la fin du troisième trimestre à 3,45 %. Ces informations devraient rassurer les candidats à l’accession à la propriété qui peuvent garder intact l’espoir de signer leur convention de financement dans les jours à venir.

Gagner 100 euros sur les mensualités

L’heure est-elle encore propice à la concrétisation d’un achat immobilier ? Les spécialistes du crédit sont formels, les taux pratiqués par les organismes prêteurs sont encore restés à un niveau relativement bas, et ce, malgré la reprise observée à la rentrée. Les conditions d’accès au financement restent de ce fait très avantageuses. Un emprunteur désirant contracter un crédit de 200 000 euros remboursable sur une échéance de vingt années peut économiser en ce moment 100 euros sur ses mensualités. En effet, avec un contrat de ce type, le demandeur de prêt verse tous les mois 1 150 euros à la banque contre 1 250 euros en 2012. À noter que l’établissement prêteur a proposé à cette époque un taux de 4 % à son client.

L’OAT toujours bas

Les spécialistes de l’emprunt immobilier s’accordent à dire que le coût de l’argent ne risque pas de remonter au cours des derniers jours du mois. Avec le niveau actuel de l’obligation assimilable au Trésor sur dix ans, les banques disposent d’une petite marge de manoeuvre leur permettant de pratiquer des tarifs abordables. À noter que cet indice sert dans le calcul des taux de crédit sur dix ans accordés par les établissements financiers aux particuliers. Les acteurs du marché se montrent sereins à ce sujet parce qu’ils ne s’attendent pas à une augmentation brusque de ce taux souverain.

Les banques toujours prudentes

Malgré les conditions de crédit intéressantes, certains emprunteurs se montrent toujours hésitants. Ces derniers se heurtent aux exigences de la banque lors de l’étude du dossier d’emprunt des clients. Les organismes prêteurs tenant compte de la crise restent prudents. Certaines n’hésitent pas à durcir un peu leur modalité d’octroi de prêt. À titre d’exemple, le candidat au prêt doit au minimum présenter un apport personnel de 10 %. L’emprunteur a très peu de chances de signer son contrat si sa situation professionnelle ne rassure pas le banquier. Un candidat à l’acquisition ne guère espérer un avis favorable de la banque s’il n’est pas en possession d’un contrat à durée indéterminée.