Co-emprunteurs : À chacun ses responsabilités !
Deux personnes peuvent s’engager en même temps pour un crédit unique. Ce qui fait d’eux des co-emprunteurs. Leurs responsabilités vis-à -vis du crédit et de l’assurance de prêt subséquente sont définies par leurs revenus.
Si l’un des co-emprunteurs est sans revenus
Il est important de savoir avant toute chose que dans le cas d’un crédit à co-emprunteurs, les profils des deux co-emprunteurs seront cumulés et scrutés par la banque, afin que cette dernière puisse évaluer les risques auxquels elle s’expose en finançant un projet.
Un couple pourrait par exemple envisager le fait de se voir octroyer un crédit, même si l’un des deux n’a pas d’emploi, mais que l’autre dispose de revenus importants.
Toutefois, la personne qui possède un emploi et qui est à même de rembourser le crédit et de régler les frais d’assurance sera la seule concernée par l’assurance de prêt. Si cette personne venait à mourir, la personne n’ayant pas d’emploi ni de revenus ne serait pas tenue de rembourser le crédit à la place de son conjoint, étant donné que l’assurance est censée se charger de régler le reste des dettes à la banque. A contrario, si le conjoint n’ayant ni emploi ni revenus ni assurance venait à décéder, l’autre conjoint continuerait à payer les mensualités à la banque.
Si les deux co-emprunteurs ont des revenus
Dans le cas où chacun des deux conjoints dispose de revenus, ils sont alors tenus d’être assurés l’un comme l’autre. Ils peuvent toutefois choisir entre divers contrats d’assurance : ils peuvent opter pour une assurance intégrale à 100 pour les deux conjoints, ou alors décider d’une assurance partagée.
S’ils optent pour l’assurance à 100 %, les deux co-emprunteurs auront signé un engagement sur l’entité du crédit. S’il arrive que l’un d’entre eux devienne invalide ou trouve la mort, le co-emprunteur restant sera couvert, car il ne sera plus concerné par le crédit. C’est la raison pour laquelle les tarifs appliqués par les maisons d’assurances atteignent le double dans ces cas-là .
Si par contre ils choisissent une assurance partagée, il leur reviendra de décider quelle part de responsabilité chacun aura dans le partage de cette assurance, dans le cas où l’un d’entre eux tomberait en invalidité ou venait à décéder. Ce sont pourtant les revenus de chacun d’eux qui définiront les quotités de chacun, même si l’équilibre n’est pas forcément au rendez-vous.
Les quotités seront peut-être de 50/50, de 70/30 ou encore de 35/65, etc. Dans ce dernier cas par exemple, le principe est que le co-emprunteur le moins payé s’engagera à 35 % envers l’assurance. Son engagement sur le crédit est à hauteur de 35 %, les 65 % restants étant couverts par l’assurance.
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