Souscrire un crédit immobilier en union libre : le guide !
Légalement, un couple résident en France a le droit de souscrire un crédit immobilier, quelle que soit sa situation conjugale. Un emprunt en union libre présente toutefois certaines spécificités qui méritent d’être étudiées.
L’emprunt immobilier et l’achat en union libre : principes
Le concubinage ou union libre désigne une alliance de fait établie entre deux personnes vivant en couple, sans être mariées ni avoir signé un pacte civil de solidarité. Dans cette union, chaque membre du couple est propriétaire de ses propres biens et reste tributaire de ses propres échéances. Ainsi, si deux concubins décident d‘acheter un bien immobilier, la loi considère que le futur logement est détenu à parts égales par deux individus. Il existe néanmoins des cas où les parts sont inégales, en raison de contributions financières différentes des acheteurs. L’acte de propriété doit alors faire mention des parts détenues par chaque concubin. Et le crédit immobilier dans tout ça ?
L’achat d’un bien immobilier en union libre peut être financé à crédit, comme toute autre opération de ce type. Dans ce cas de figure, les concubins peuvent devenir co-emprunteurs dans un contrat de financement unique où les rôles et les obligations de chaque partie sont définis. Le montage le plus courant consiste en une signature de convention d’indivision, associée à un contrat de prêt à deux. Chacun des deux partenaires hérite alors de mensualités et de charges à la hauteur de sa quote-part et de sa participation financière dans l’achat du logement.
Quid des modalités de remboursement ?
Deux options de paiement sont envisageables pour deux emprunteurs en concubinage. La première consiste à ouvrir un compte joint auprès de l’établissement prêteur, d’où seront prélevées les mensualités du crédit à la charge des deux co-emprunteurs. En règle générale, les banques définissent le montant des échéances de chacun des concubins en fonction des revenus. Sachant que les revenus mensuels sont rarement identiques, les mensualités sont de fait proportionnelles à la capacité de remboursement et au taux d’endettement de chacun des deux co-emprunteurs. Ce mode de règlement s’applique, même si les deux parties contribuent à parts égales à l’achat du bien immobilier.
La seconde option consiste logiquement à conserver la séparation des comptes. La banque prélèvera sur chaque portefeuille les mensualités correspondant à la participation de chaque concubin. Cette alternative présente l’avantage de préciser clairement les contributions de chacun, les relevés bancaires servant de preuves des mensualités déjà payées et à échoir des deux côtés. Ces données sont cruciales en cas de séparation. Il sera alors plus facile de définir les droits et les responsabilités de chacun sur les dettes non remboursées portant sur le bien acquis en indivision.
Articles récents
- Tout sur le crédit immobilier aux échéances modulables
- Les Français et la consommation : les intentions de recourir au crédit repartent à la hausse
- Le profil 2016 des acquéreurs préférant emprunter
- Que faut-il savoir si l’on veut investir dans une péniche ?
- Propriétaires : quelles solutions faciles pour acquérir un autre bien immobilier ?
Astuces du crédit immobilier
- Je négocie le taux
- Je négocie l'assurance de prêt
- Je renégocie mon prêt
- Taux fixe ou taux variable ?
- Je choisis la bonne garantie
- Je négocie les pénalités
- Je négocie les frais de dossiers
- La modulation d'échéance
- La pause crédit
- Le transfert du pret
- Le différé d'amortissement
- La technique du lissage
- Bien utiliser CEL et PEL
- Le prêt gigogne
- Le prêt à taux zéro 2013
- Le prêt action logement
Mon dossier bancaire
- Ma capacité d'emprunt
- Les étapes de mon crédit
- Mon apport personnel minimum
- Je prépare mon dossier de prêt
- Qu'est-ce qu'un bon dossier
- Les lois qui encadrent le crédit
- Mon offre de prêt
- Enprunter à plus de 65 ans
- Mes frais de notaire
- Le déblocage des fonds
- Quel prêt pour du locatif ?
- Acheter avant d'avoir vendu
- Je défiscalise avec un prêt infine